L'arrosage

Sep 13 / Patrice KARAKATSANIS - Alexis BOURAS

La notion la plus difficile à acquérir et maîtriser est l’arrosage. En effet, dans son milieu naturel, un arbre peut subvenir lui-même à ses besoins par le biais de ses racines profondes, qui vont chercher l’apport nécessaire en eau. Dans un pot, cette action n’est en effet pas possible, et nous devons compenser ce manque par l’arrosage. Un arbre mal arrosé est en danger : pas assez, il meurt; trop arrosé, il meurt également. L’eau est pourtant primordiale pour toute forme de vie? Alors comment et quand devons-nous réellement arroser? Une fois par jour? Cinq fois par jour? Mécaniquement ou manuellement?

L’arrosage permet d’effectuer différentes actions sans nous en rendre compte. Il permet bien évidemment l’apport d’eau pour la plante, via une assimilation par le système racinaire. Mais également un renouvellement d’oxygène, une propagation de l’engrais dans le substrat, rafraîchir la motte, appliquer une protection phytosanitaire, etc. Le simple fait d’arroser préserve vie végétale et microbienne, apport de macro-éléments, tant de choses par le simple fait d’apporter de l’eau! 

Tout comme nous, un arbre a besoin de s’abreuver, de respirer, de se nourrir. Imaginons-nous, dans une boîte, hors de notre milieu naturel, sans la moindre ressource, ni eau, ni nourriture, ni air. Pas assez d’eau, pas assez de nourriture, ou pas assez d’air, et notre santé déclinerait rapidement. Les plantes se nourrissent de CO2 grâce aux stomates situées sur leur feuillage (principalement). Or, l’eau dont les plantes sont composées à 70-95%, s’évapore par ces stomates. L’arrosage permet donc principalement la compensation à cette perte d’eau, comme un mammifère qui doit boire après avoir transpiré. Tout cela pour dire l’importance de l’arrosage et le danger que représente son oublis comme son excès. 

Mais cette action peut être plus ou moins efficace par le simple fait de la composition de notre eau. Voyons donc les différentes sources et types d’eau utilisables ou non.

1. L’eau – type et fourniture

L’eau nécessaire à l’arrosage est une eau douce, au PH neutre, aussi propre que possible. L’idéal vise à utiliser l’eau de pluie, aussi la situation climatique ne permet pas à elle seule un arrosage suffisamment régulier pour jouer ce rôle, des solutions de récupération étant possibles (cf paragraphe Matériel d’arrosage) cette qualité d’eau reste à privilégier.

L’eau courante, fournie par le service public est également convenable, mais à certaines conditions de précaution. Esthétique d’abord : la teneur en calcaire laisse des traces sur le feuillage et le pot, un nettoyage régulier s’impose donc. La teneur en chlore peut provoquer une chlorose, à pallier par l’apport de fer dans le substrat. L’eau du robinet peut également être stockée en citerne pour décantation, ou filtrée pour décalcification. L’arrosage à l’eau courante est donc plus une solution de repli pour les personnes ne pouvant récupérer l’eau de pluie, mais engendre forcément un surcoût et une adaptation supplémentaire.

2. Matériel d’arrosage

Comme précisé précédemment, l’arrosage de nos arbres peut se faire par l’utilisation de deux sources d’eau principales : l’eau de pluie, et l’eau courante. Nous allons voir maintenant le matériel nécessaire à l’application de cette eau.


Le moyen traditionnel reste l’arrosoir. Il peut être fabriqué en cuivre, en acier inoxydable, en laiton ou en plastique, de forme “classique” ou de tradition japonaise. Il présente autant de particularités liées au bonsaï, que de côtés pratiques. Son long col permet l’arrosage et le bassinage (cf. paragraphe Bassinage) de sujets plus ou moins grands, et plus ou moins éloignés dans l’étagère où il se trouve exposé. Sa poire est percée d’une multitude de trous fins pour un arrosage copieux et doux à la fois, tout en ayant un écoulement étroit pour gérer la pression dans le col et à la sortie. Ses poignées sont également pensées pour limiter l’effort. Ses avantages les plus intéressants sont la simplicité d’application et de dosage des engrais liquides, l’utilisation simple de l’eau de pluie par citerne surélevée, sa pression et sa précision contrôlées.


Le tuyau d’arrosage est, quant à lui, le moyen “intermédiaire” entre tradition et automatisation. Celui-ci est polyvalent dans ses équipements, ses dimensions, son encombrement et sa durée de vie. Composé de matériaux non poreux et non gélifs (en théorie et sur un équipement de bonne qualité), il peut être implanté à l’extérieur de façon permanente (enrouleur mural, crochet d’enroulement, etc), amovible et donc rangeable à chaque utilisation ou par saison (enrouleur classique, en chariot, mural amovible, etc.). Son avantage est sa rapidité d’utilisation, son ergonomie, et son faible poids / encombrement. Celui-ci peut être équipé d’accessoirs plus variés que l’arrosoir : doseur-diffuseur d’engrais liquide, clips rapides, raccords divers, minuteur, arroseurs automatiques, et peut prendre sa source où on souhaite selon la situation et les besoins : récupérateur d’eau de pluie, eau courante, ou pompe.


Enfin, le système d’arrosage automatique a, lui aussi, ses avantages comme ses inconvénients. Filière en plein pic, ses accessoires et équipements sont en constante évolution. Pouvant être utilisé de manière constante ou ponctuelle (absences ponctuelles ou de moyenne durée) il apporte un soutien non négligeable en fonction de l’étendue de la pratique concernée. Sous toutes les échelles, son utilisation est réglable, comme son flux, et amovible. Pouvant prendre sa source sur l’eau courante, comme sur une pompe pour citerne, il ne demande qu’une alimentation électrique (équipée en extérieur et normalisée de préférence). Ses inconvénients restent cependant non négligeables. En effet le coût de l’équipement (selon l’installation) reste important, la gestion de la pression demande un sur-équipement au fur et à mesure que la longueur augmente. La méthode de culture doit y être adaptée, et ce point est des plus importants : l’arrosage automatique ne peut déterminer si le substrat nécessite ou non un arrosage et arrosera quoi qu’il arrive aux horaires fixés par le pratiquant. Une adaptation du substrat ou des fréquences et importances des arrosages est primordiale! Enfin, ce type de matériel demande un entretien plus poussé, surtout si votre eau courante a une teneur importante en calcaire, les dimensions des cavités et sections de tuyaux étant plus étroites. 


Chaque personne a ainsi les moyens matériels pouvant correspondre à sa pratique et ses envies. Etes-vous plus à même de contrôler chacun de vos arbres lors de leurs arrosages? Privilégiez alors l’arrosoir ou le tuyau d’arrosage. Vous êtes souvent absent, ou avez une activité avec une large amplitude horaire? Pensez à l’arrosage automatique et pourquoi pas vous y former. 


Une fois équipé, on peut se demander “Quand? Comment?”

3. Méthodologie

3.1 Quand ?

Nous entrons dans le vif du sujet, tant de l’arrosage que de la culture même, le plus difficile à maîtriser. Comme dit précédemment, un manque d’arrosage peut tuer un végétal, mais un excès tout autant, si ce n’est plus. La détermination se fait donc au cas par cas. On ne peut pas arroser mécaniquement trois fois par jours un érable et un pin côte à côte sans se soucier de l’état de la motte, du type de substrat, des besoins en eau de la plante, etc. Alors demandons-nous, plus généralement, et pour commencer, Quand devons-nous arroser?

La question paraît des plus simples mais se veut des plus vastes en réponse. On peut se dire qu’un arbre en pot va avoir besoin de nous lors de fortes chaleurs, exposition ensoleillée, ou parce qu’il est abrité. Mais la réflexion se veut plus complète. Une idée reçue dit que lors des pluies printanières les arbres sont arrosés naturellement, en hiver également. La surface de la motte sera humide en effet, tout vous donnera une impression d’humidité et de détrempage. Mais qu’en-est-t-il de l’intérieur de la motte? Tout ceci dépend de la quantité d’eau tombée au cm². La quantité d’eau projetée par un arrosoir, avec un point de chute bien ciblé : le pot. La pluie, elle, ne vise pas nos plantes. Ajoutez à celà le vent. Celui-ci se veut plus votre ennemi que le soleil pour ce qui est de notre sujet. En effet, lors de pluies le vent dévie les gouttes d’eau, et peut faire éviter le pot à l’eau. Lors du choc de la goutte sur le substrat, les gouttelettes rebondissant se trouvent être également déviées et restent un manque supplémentaire. Enfin le vent sèche la motte au même titre qu’on l’utilise pour sécher notre linge depuis des siècles. En cas de vent, pensez à vérifier l’état de vos arbres donc.

La réponse la plus simple consisterait donc à vérifier régulièrement l’assèchement du substrat de surface, c’est-à-dire le premier centimètre de profondeur. En cas de sécheresse, un arrosage est envisageable, si tant est que le drainage se fait convenablement lors des arrosages. Ce premier élément peut être une première base d’application pour les arrosages manuels. Ensuite, voyons le type de substrat et sa rétention : l’akadama a une teneur plus forte que la kiryu zuma en rétention d’eau. Ce qui signifie que pour la même fréquence d’arrosage, les deux ne vont pas réagir de la même manière. Pour illustrer cette affirmation, lors de nos rempotages, on confectionne nos mélanges de substrats en fonction des espèces : très drainant pour les pins, plus rétenteurs pour les genévriers par exemple. Cette logique vaut pour le cas où vous arrosez régulièrement la totalité de vos arbres. C’est un moyen de rendre l’arrosage plus régulier tout en respectant les besoins de chaque espèce. La motte du pin se sera asséché donc plus vite que la motte du genevrier jusqu’au prochain arrosage. Ceci est ainsi également la base même des considérations à prendre en compte pour les arrosages automatiques.

La régularité est donc recherchée, tout comme pour nous : boire régulièrement, manger à heures fixes, nous sont des messages communiqués en permanence pour notre santé. Il en est de même de nos protégés. Mais, comme nous, être régulier ne veut pas dire s’adapter. Lors de fortes chaleurs, ou au contraire, durant l’hiver, il faut savoir apprendre à adapter son arrosage. Il ne suffit donc pas de simplement dire “trois arrosages par jour en été et 3 par semaine en hiver”, ceci est un raccourci pour éviter de s’éterniser sur un sujet trop peu maîtrisé.

Dans la question “Quand?” s’introduit maintenant la question de l’application de l’eau en elle-même, cette fameuse “Comment?”, indissociable à notre précédente exposition.

Comparaison de l'akadama sèche (en haut) avec l'akadama humide (en bas)

3.2 Comment ?

Oubliez l’image du vieux sage arrosant avec son spray d’eau. L’arrosage se veut copieux. La phrase récurrente est “arrosez jusqu’à ce que vous voyez l’eau s’écouler par les trous de drainage du pot”. Celle-ci est bonne, et mérite un éclairage : pourquoi ? La réponse a déjà été donnée : pourquoi arrose-t-on ? L’apport d’oxygène, et des éléments organiques en plus de l’eau est propre à la consommation de nos végétaux. Et pour ce faire, un arrosage rapide, ou “d’une traite” ne suffit pas. Imaginez-vous ne consommant que de la restauration rapide, consommée au lance-pierre : vous savez déjà les conséquences que celà entraînerait. Il en est de même pour eux. Comprenez que cet apport doit se faire dans la totalité du substrat, il faut le temps à l’eau de s’écouler, à l’engrais de se diffuser, à l'ensemble du substrat de s’imbiber, aux éléments de se fixer, etc. Le meilleur moyen veut donc un arrosage copieux en plusieurs fois : un premier pour humidifier la totalité de la motte (profitez-en pour en faire de même sur les voisins de l’arbre, celà donnera le temps à l’eau de se diffuser), un second, voir un troisième pour diffuser correctement l’oxygène et les éléments dans la totalité du contenu, et ceci, “jusqu’à ce que l’eau s’écoule par les trous de drainage.”


Bien entendu et comme toujours, ceci est à adapter au cas par cas. Une motte de deux ans n’a plus forcément le même pouvoir rétenteur, drainant qu’un substrat jeune juste après un rempotage. De plus, la puissance du jet est à contrôler également, n’oubliez pas que vous voulez nourrir l’arbre, et non pas de le laver de son substrat! Arrosez délicatement, comme vous le feriez pour vos semis, ou laver un enfant. Ceci vaut pour un arrosage direct sur le substrat, évitant le gaspillage, et faire un arrosage ciblé et efficace. Mais, souvent, déborder un peu, c’est mieux.

3.3 Le bassinage

Une pratique courante, visant à améliorer l’apport d’humidité de l’air, et allant donc au delà de l’arrosage “simple”, vise à arroser le feuillage. Cette pratique s’appelle le bassinage. Ceci ne veut pas dire que la plante “aime l’eau”, mais que son environnement naturel a des propriétés hygrométriques spécifiques qui ont fait évoluer la plante de telle façon durant des millions d’années. Prenons deux exemples : le genévrier et le pin blanc du Japon. Le premier a des besoins en eau parmi les plus importants et le second parmi les plus restreints. Cette affirmation vaut pour un apport racinaire, et donc de la motte. Mais qu’en est-il du feuillage? En fait, cette information n’est presque jamais donnée et se veut l’objet d’une recherche personnelle lors de l’acquisition d’un sujet d’une espèce donnée. Ici le genévrier comme le pin blanc ont autant besoin l’un que l’autre d’un bassinage régulier, leurs environnements respectifs ayant une hygrométrie élevée. Ceux-ci ont évolué avec un feuillage nécessitant un apport d’eau foliaire important. Il nous incombe donc d’imiter cette ambiance au mieux.

Une idée reçue, cette fois-ci bien exacte, nous dit de ne pas arroser le feuillage lors de temps ensoleillé. En effet, le meilleur moment pour pratiquer le bassinage est tôt le matin avant que le soleil n’apparaisse, ou le soir après son coucher. Ainsi l’humidité va inciter l’arbre à ouvrir ses stomates pour consommer cette humidité.

Mais le bassinage est à éviter dans certains cas.

3.4 Le cas des fleurs

En effet, le bassinage améliore la vitalité des arbres, alors pourquoi avoir à l’éviter dans certains cas? Le cas principal est la présence de fleurs sur nos fruitiers. En effet, si vous voulez profiter de baies et fruits, l’apparition du fruit ne sera permise que par la pollinisation. Et pour que celle-ci puisse se faire, il faut plusieurs choses : du pollen, des insectes pollinisateurs. Si lors de l’arrosage vous réduisez le pollen, ou empêchez les insectes de se poser, la reproduction ne se fera pas, en tout cas pas naturellement. Pour cette raison, le bassinage sera à éviter lors de la période de floraison.

3.5 La subirrigation

Une méthode aussi mal connue est la subirrigation. On appelle subirrigation le fait d’alimenter le substrat par capillarisation depuis le trous de drainage vers le haut. Cette méthode est utilisée pour un cas d’absence pour une courte période, prévenir les fortes chaleurs, réparer une trop forte sécheresse sur un sujet, pour un rempotage récent et sévère, le bouturage, le bouturage de semis, etc.


Deux principes d’application : un premier consiste à laisser le fond du pot submergé dans une bassine peu profonde d’eau (attention, bien laisser le dessus de la motte à l’air libre pour l’oxygénation), quelques centimètres suffisent. Le second, pour plus de sécurité consiste à appliquer la même méthode, mais remplacer l’eau par un substrat rétenteur, et la bassine par un pot. Cette méthode est très utilisée pour la culture de mame. Un intérêt particulier est le maintien de l’humidité et de la fraîcheur en été.

3.6 L'été

Adaptation : le maître mot de la saison estivale. Un arrosage régulier, contrôlé, accompagné d’une protection adéquate sont nécessaires. Dans le cas de nos plus petits arbres, la méthode de subirrigation, le surpotage, et l’utilisation d’un voile d’ombrage sont redoutablement efficaces. Une méthode suplémentaire consiste à placer un linge blanc autour du pot et sur la motte, et profiter de l’arrosage pour le maintenir frais et humide, et ainsi protéger le pot de la chaleur. Une nouvelle idée reçue sur les pluies est à bannir : lors de cette saison, les feuilles sont plus rigides et imperméables, lors de pluie, l’eau est donc souvent dirigée vers l’extérieur de l’arbre, tel un parapluie naturel. Veillez donc à contrôler l'humidité du substrat et les besoins en eau de vos arbres même après une forte pluie d’été. En général, il est nécessaire d'arroser au moins une fois par jour à cette période.

3.6 L'hiver

Au contraire de l’été, l’hiver nécessite une attention toute autre. La surveillance ne concerne pas tant le contrôle de l’assèchement du substrat, que d’éviter le sur-arrosage. En effet, avec des pluies plus fournies et fréquentes, la tendance est plus au stockage des sujets en serre froide, en caisses de polystyrène, et autres méthodes d’hivernage pour protéger les racines des gels prolongés. Dans la dominante, l’arrosage doit être ralenti. Si vous observez bien vos sujets, lors du repos hivernal, leur consommation diminue, l’absence de feuilles pour les feuillus ne permet plus la transpiration, et leur vie dépend alors entièrement de leur système racinaire. C’est à ce moment qu’il y a le plus gros risque d’infection fongique (champignon, carcinomes, etc.). L’oxygénation est alors primordiale et l’arrosage doit permettre à l’arbre de se maintenir. En général, l'arrosage peut alors passer à moins de 3 arrosages par semaine, mais bien entendu cette fréquence ne doit pas être une routine, il faut toujours adapter l'arrosage à vos arbres, vos observations et votre culture. 

4. Arrosage par type d'arbre

Se demander si l’on doit arroser plus un arbre qu’un autre est synonyme d’une question portant sur le type de substrat nécessaire par espèce. Aussi détaillerons-nous ici des catégories d’arbres en fonction de leurs besoins en eau.

4.1 Les plus gourmands ?

  • Feuillus, à forte densité de feuillage, et une forte vigueur. Zelkova Serrata (Keyaki), Orme du Japon (Nire), Chêne (Kashiwa), Hêtre (Buna), Vigne Vièrge (Tsuta), etc.
  • Fruitiers, qui ont besoin d’énormément d’énergie pour fournir fleurs et fruits. Prunier (Ume), Cerisier à fleurs (Sakura), Pommier à cerises (Hime Ringo), Cognassier du Japon (Chöjubai), Fusain de Hamilton (Mayumi), Azalée Satsuki, etc.
  • Certains conifères poussant naturellement dans les sols humides, les bords de rivières, forêts, etc. Cyprès (Sugi), Epicea de Ezo (Ezo Matsu), Genévrier à écailles (Shinpaku), etc.


En général, ces espèces ont une chose en commun : une surabondance de racines et radicelles qui puisent un maximum d’eau dans leur milieu naturel et une forte vigueur.

4.2 Ceux qui préfèrent les vacances au sud ?

  • Une grande partie des conifères : Pin Sylvestre (Yoruppa Matsu), Pin Noir du Japon (Kuro Matsu), Pin Blanc du Japon (Goyö Matsu), etc.
  • Quelques fruitiers : Plaqueminier Nain du Japon (Röya Kaki)
  • Les plantes épiphytes : Mousse (Dendrobium, Koke), Fleur d’Aigrette (Sagisö), etc.
  • Les succulentes : Crassula,  Herbe Tanchö (Tanchö Kusa)

    Ces espèces et variétés ont en commun la très faible ramification racinaire, avec une petite partie active en bout de racine.
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